Une diode laisse passer le courant dans un sens de l'anode vers la cathode et pas dans l'autre .
Les diodes sont caractérisées par la tension de seuil et l' intensité maximal .
la diode conduit le courant en sens unique de l' anode à la cathode .De plus , la tension de l' anode doit être de 0,7 V supérieur à celle de la cathode pour que la diode conduise le courant ; cette tension s' appelle la tension de seuil .
Il y a une tension de seuil qui apparaît 0,6 V à 0,7 V environ pour une diode au silicium (0.4V pour une diode au germanium).
La zone où la diode est bloquée, c'est a dire que Vd <
0.7V
Dans cette zone, on peut considérer que le courant Id est nul,
mais il ne l'est pas totalement.
La zone où la diode est passante, c'est à dire que Vd >
0.7V
Dans cette zone, Vd reste proche de la tension de seuil
(0.7V), mais augmente légèrement avec le courant.
Le courant sera limité par le reste du circuit et ne doit pas dépasser la valeur maximale supportable par la diode , au risque de détruire celle-ci .
Une diode souvent rencontré , la diode de commutation au Silicium 1N4148
1.4.1.1.Le codage
JEDEC des diodes est un code couleur qui
ressemble a celui des résistantes.
La diode possède de 2 à 4 bagues. le nom de la diode se
détermine de la façon suivante:
Le préfixe est généralement 1N
Le suffixe se détermine avec la couleur des bagues:
La bague la plus prés du bord et la plus épaisse indique le 1er chiffre ainsi que la cathode , viennent ensuite les bagues 2 ,3 ou 4.Si la premier bague est noir suivit de 2 bagues de couleur ne pas tenir compte , elle sert de repère pour la cathode ( Ex: noir , rouge , rouge seul les deux bagues rouge ont une signification).
1.4.1.2 Le codage PRO ELECTRON Europe (source Philips sept 94 )
Ce codage s' applique pour les composants semi-conducteurs (diodes , transistors , LED , phototransistors , circuits intégrés..).Il se compose d' une suite de lettres suivit de la référence du constructeur .
Voici un tableau récapitulatif :
|
Exemples :
AA112 ; Diode signal au Germanium référence 112
.
BY228 ; Diode de redressement rapide au silicium référence 228
.
Pour les diodes zéners la 3 em lettre avec deux chiffre indique la série ( X55 , X84 , X85 , Y74 ...) puis la lettre après le signe - donne la tolérance du composant ( A = 1% , B = 2% , C = 5% , D = 10% , E = 20 % ) .
BZX55-C6V2 ; Diode zéner au silicium série X55 avec une tolérance ( C ) de 5% et de tension 6,2 Volts ( le V servant de virgule ).
BC 547 B ; Transistor au silicium référence 547 la dernière lettre indique le niveau de gain mais nous verront cela dans le chapitre Transistors .
BPW34 ; Photo-diode au silicium référence W34 .
BTA 10/400B ; Triac au silicium 10A 400V .
1.4.1.3.Il y a des cas ou il n' y a rien de marqué dessus sauf un anneau noir pour repérer la cathode :
Mais assez souvent, les références sont directement écrites sur les diodes.
Par exemple, s' il y a 1N4148 c'est une diode de signal, c'est a dire qu'elle sert a transmettre des informations, elle est relativement rapide, mais elle ne supporte pas trop de courant (200 mA , 75V max ).Ont trouve aussi la diode 1N914 sur d' ancien schémas .
Si il y a 1N4004 c' est une diode de redressement ( 1 A , 400V ).
1.4.1.4.Extrait de fiche technique:
ou
LL34 ou SOT23 représente le type de boîtier ; pour les boîtier LL34 ce sont des anneaux de couleurs qui indique le type de diode , pour les boîtiers SOT23 il a un code d'inscrit dessus ( JC , A7p , p5B , pA3 .... ) .De plus certains CMS peuvent contenir plusieurs diodes comme le montre la figure ci dessous .
Extrait de fiche technique :
Ce sont deux diodes dans un même boîtier avec un point commun ( Anode Commun Cathode ) .
Extrait de fiche technique :
Extrait de fiche technique :
Extrait de fiche technique :
Les diodes les plus courante pour le redressement :
TYPE | Tension Max | Intensité Max |
Boîtier |
1N4001 | 50v |
1A |
DO41 |
1N4002 | 100v | 1A | DO41 |
1N4003 | 200v | 1A | DO41 |
1N4004 | 400v | 1A | DO41 |
1N4005 | 600v | 1A | DO41 |
1N4006 | 800v | 1A | DO41 |
1N4007 | 1000v | 1A | DO41 |
1N5408 | 1000V | 3A | DO27A |
1N1348 | 600V | 6A | DO4 |
BY229 | 1000V | 7A | TO220 |
- les diodes zeners ou diode a effet de claquage conduisent le courant comme une diode classique mais aussi en inverse avec une tension de claquage précise.
- les diodes leds sont des diodes qui ont la particularité de s' éclairer ; suivant le type de fabrication elles seront rouge , jaune , verte , bleu .
- les diodes infrarouge d'émission et les photodiodes de réception servent pour transmettre des informations en émettant un faisceau lumineux dans l' infrarouge non visible par l' oeil .
- les diodes schottky sont plus rapide et peuvent conduire de fort courant .
- les diodes tunnel ne sont plus beaucoup utilisé .
- les diodes varicap se comportent comme des condensateurs dont la capacité varie avec la tension de polarisation de la diode.
- les diodes de redressement , ponts redresseurs servent pour les alimentations afin de redresser les tensions alternatives .
- les diodes PIN
1.6.1.les diodes de commutations servent à transmettre une information le plus souvent en tout ou rien.
Exemples d' applications :
Le circuit centrale 4017 envoi depuis ces sorties Q4 et Q9 des informations transmissent par D9 et D10 , si le switcher SW1B se ferme les diodes D15 et D16 peuvent modifier les informations sans que cela provoque un court circuit au niveau des sorties du 4017.
Dans cette exemple ont réalise
une fonction ET à diode ; si e1 et e2 sont au +
c'est a dire au niveau haut la sortie s = 1 donc aussi au niveau
haut maintenant si e1 = 0 c'est a dire au niveau bas alors s = 0
et si e2 = 0 alors s = 0 .
Si e1 = 0 et e2 = 0 alors s = 0 ; pour ce montage il faut bien e1
ET e2 au niveau 1 pour que la sortie soit à 1.
Pour les fonctions logiques ET , OU , NAND , NI les explications ce trouveront dans les DOSSIERS NUMÉRIQUES.
Dans ce cas présent la diode sert de protection pour le transistor Q2 , en effet la bobine du relais induit un courant qui serait fatale pour le transistor .La diode court circuite le courant induit de la bobine mais ne laisse pas passer le courant lorsque Q2 est alimenté.
Ici ont
utilise une diode de redressement comme dé trompeur ; pour
éviter tout dégâts en cas de branchement de l' alimentation à
l' envers .
Dans un cristal de silicium pur, chaque atome possède quatre électrons périphériques engagés dans des liaisons covalentes avec quatre atomes voisins. Si on remplace un atome de silicium par un autre d'un élément chimique n'ayant que trois électrons périphériques (par exemple du bore), un des atomes voisins de l'intrus se trouve privé de liaison et possède donc un électron non lié, susceptible de quitter l'atome et de conférer à l'environnement une charge négative. Un tel silicium sera dit " dopé n ". Dans le cas d'un intrus ayant cinq électrons (par exemple du phosphore), on obtient un excès de charges positives et le cristal est " dopé p ". Si on accole une région n et une région p, les électrons de la région n auront tendance à migrer vers la région p, mais, ce faisant, ils créent un déséquilibre de charge qui entraîne l'apparition d'un champ électrique intense au niveau de la jonction, où une étroite zone vide de charges, donc isolante, apparaît.
Si on relie les deux parties de la jonction à une source de tension, zone n vers le côté + et zone p vers le côté -, cette tension fait apparaître sur la zone isolante un champ électrique qui renforce le champ préexistant et augmente l'épaisseur de la barrière isolante : aucun courant ne peut passer. Si, en revanche, on renverse le sens des connexions, le champ résultant est de sens opposé au champ préexistant. Il s'en retranche, diminuant d'autant la barrière isolante jusqu'au moment où le champ change de sens, la barrière isolante ayant disparu : le courant peut alors circuler à travers la jonction.
Un tel dispositif, qui laisse passer le courant dans un sens et pas dans l'autre, constitue une diode, déjà utilisable en tant que telle pour transformer un courant alternatif en courant continu.
différents types de diodes, qui sont des composants non linéaires, permettent de réaliser des fonctions comme le redressement du courant, la stabilisation d'une tension, la création de tensions oscillantes, etc.
Le modèle le plus simple de diode est la jonction P-N, obtenue en juxtaposant dans un morceau de semi-conducteur (en général du silicium), une zone enrichie en atomes donneurs d'électrons (zone N) et une zone comportant des atomes accepteurs d'électrons (zone P). Par suite du déplacement des porteurs P et N à travers la frontière entre les deux zones, il se forme une barrière isolante, siège d'un champ électrique dirigé de N vers P. Lorsqu'on applique une différence de potentiel entre les deux zones, l'effet est radicalement différent suivant la polarité. Si le pôle positif de la tension appliquée est du côté N (polarisation inverse), le champ électrique résultant renforce le champ spontané de la jonction, augmentant la barrière isolante : aucun courant ne passe (il passe en fait un très faible courant, indépendant de la tension appliquée). À l'opposé, si le pôle positif est du côté P (polarisation directe), le champ de jonction s'affaiblit jusqu'à disparaître et le courant peut passer. Ce courant croît bien vite avec la tension appliquée et devient rapidement destructeur pour la jonction. On a ainsi réalisé un dispositif redresseur qui, alimenté par une tension alternative, ne laisse passer le courant que dans un sens. Cette fonction de rectification du courant constitue la principale application de ce type de diode.
Il existe d'autres types de diodes assurant d'autres fonctions, comme les diodes Zener, qui permettent une régulation de tension en imposant entre leurs bornes une tension indépendante du courant qui les traverse. On peut également citer les diodes tunnel, dont la caractéristique courant-tension (courbe donnant le courant qu'elles laissent passer en fonction de la tension appliquée) a une forme ondulante présentant une zone où le courant décroît lorsque la tension croît. Une telle caractéristique fortement non linéaire engendre dans un circuit adapté aux oscillations.
2.2.1. Introduction sur les semi-conducteurs
Cette section,
essentiellement descriptive, a pour objet de donner au lecteur
des modèles simples de semi-conducteurs intrinsèques et
extrinsèques de type n ou de type p. La connaissance de ces
modèles permet, par la suite, de rendre compte du comportement
des dispositifs à semi-conducteurs tels que diode, transistor
bipolaire, transistors à effet de champ, etc.
2.2.1.1. Description: semi-conducteur intrinsèque
Un cristal de semi-conducteur intrinsèque est un solide dont les noyaux atomiques sont disposés aux noeuds d'un réseau géométrique régulier. La cohésion de cet édifice est assurée par les liens de valence qui résultent de la mise en commun de deux électrons appartenant chacun à deux atomes voisins de la maille cristalline. Les atomes de semi-conducteur sont tétravalents et le cristal peut être représenté par le réseau de la figure 1:
Figure 1: semi-conducteur intrinsèque
Définitions
L'électron qui possède une énergie suffisante peut quitter la liaison de valence pour devenir un électron libre. Il laisse derrière lui un trou qui peut être assimilé à une charge libre positive; en effet, l'électron quittant la liaison de valence à laquelle il appartenait démasque une charge positive du noyau correspondant. Le trou peut être occupé par un autre électron de valence qui laisse, à son tour, un trou derrière lui: tout se passe comme si le trou s'était déplacé, ce qui lui vaut la qualification de charge libre. La création d'une paire électron libre - trou est appelée génération alors qu'on donne le nom de recombinaison au mécanisme inverse.
Assertion
La température est une mesure de l'énergie cinétique moyenne des électrons dans le solide. On comprend dès lors que la concentration des électrons libres et des trous dépende très fortement de la température.
Exemples
Le silicium a un nombre volumique d'atomes de 5× 1022 par cm3. A 300K (27° C), le nombre volumique des électrons libres et des trous est de 1,5× 1010 cm-3, soit une paire électron libre - trou pour 3,3× 1012 atomes.
Le nombre volumique des atomes dans le germanium est de 4,4× 1022 par cm3. A 300K, le nombre volumique des électrons libres et des trous est 2,5× 1013 cm-3, soit une paire électron libre - trou pour 1,8× 109 atomes.
2.2.1.2.
Description:
semi-conducteur extrinsèque de type n
Un semi-conducteur dans
lequel on aurait substitué à quelques atomes tétravalents des
atomes pentavalents est dit extrinsèque de type n (Fig. 2)
Quatre électrons de la couche
périphérique de l'atome pentavalent prennent part aux liens de
valence alors que le cinquième, sans attache, est libre de se
mouvoir dans le cristal. L'électron libre ainsi créé
neutralise la charge positive, solidaire du réseau cristallin,
qu'est l'atome pentavalent ionisé.
Définitions
Le dopage est l'action qui consiste à rendre un semi-conducteur extrinsèque. Par extension, ce terme qualifie également l'existence d'une concentration d'atomes étrangers: on parle de dopage de type n. On donne le nom d'impuretés aux atomes étrangers introduits dans la maille cristalline. Dans le cas d'un semi-conducteur extrinsèque de type n, les impuretés sont appelées donneurs car chacune d'entre elles donne un électron libre.
Modèle
Les dopages courants sont d'environ 1016 à 1018 atomes par cm3. On peut admettre que le nombre volumique des électrons libres est égal au nombre volumique des impuretés et que le nombre volumique des trous (charges libres positives) est négligeable. Étant données ces considérations, on établit le modèle de semi-conducteur représenté à la figure 3 dans lequel n'apparaissent que les charges essentielles, à savoir: les électrons libres et les donneurs ionisés. Les charges fixes sont entourées d'un cercle.
2.2.1.3.
Description:
semi-conducteur extrinsèque de type p
Si l'on introduit des atomes trivalents dans le réseau cristallin du semi-conducteur, les trois électrons de la couche périphérique de l'impureté prennent part aux liens de valence, laissant une place libre. Ce trou peut être occupé par un électron d'un autre lien de valence qui laisse, à son tour, un trou derrière lui. L'atome trivalent est alors ionisé et sa charge négative est neutralisée par le trou (voir fig. 4). Le semi-conducteur est alors extrinsèque de type p.
Figure 4: semi-conducteur de type p
Définition
Les impuretés, dans un semi-conducteur extrinsèque de type p. sont appelées accepteurs au vu de leur propriété d'accepter un électron situé dans un lien de valence.
Modèle
On peut faire les mêmes considérations qu'au paragraphe 1.8 concernant le nombre volumique des trous: il est approximativement égale au nombre volumique des impuretés. Le nombre volumique des électrons libres est alors considéré comme négligeable. Il s'ensuit un modèle, représenté à la figure 5, dans lequel n'apparaissent que les charges prépondérantes: les trous et les accepteurs ionisés.
Figure 5: semi-conducteur de type p
(modèle)
2.2.2. Introduction sur la jonction pn
Le dopage non uniforme
d'un semi-conducteur, qui met en présence une région de type n
et une région de type p, donne naissance à une jonction pn.
Dans la présente section, on étudie, qualitativement, les
phénomènes qui ont pour siège la jonction pn. On donne
également la relation exponentielle qui lie courant et tension
dans une telle jonction.
2.2.2.1.
Description
Soit le semi-conducteur
à dopage non uniforme de la figure 6 qui présente une région p
à nombre volumique d'atomes accepteurs constant suivie
immédiatement d'une région n à nombre volumique de donneurs
constant également. La surface de transition entre les deux
régions est appelée jonction pn abrupte. Du fait de la
continuité du réseau cristallin, les gaz de trous de la région
p et d'électrons de la région n ont tendance à uniformiser
leur concentration dans tout le volume à disposition. Cependant,
la diffusion des trous vers la région n et des électrons libres
vers la région p provoque un déséquilibre électrique si bien
que, dans la zone proche de la jonction, la neutralité
électrique n'est plus satisfaite. On trouve, dans la région p,
des atomes accepteurs et des électrons, soit une charge locale
négative, et dans la région n, des atomes donneurs et des
trous, soit une charge locale positive. Il s'est donc créé un
dipôle aux abords de la jonction et, conjointement, un champ
électrique. Une fois l'équilibre atteint, ce champ électrique
est tel qu'il s'oppose à tout déplacement global de charges
libres.
2.2.2.2.
Définitions
La région dans laquelle
la neutralité n'est pas satisfaite est appelée zone de
déplétion ou zone de charge spatiale alors que les
autres régions sont dites régions neutres.
Le champ électrique interne
créé par le dipôle est nommé champ de rétention de la
diffusion car il s'oppose à toute diffusion des charges
mobiles.
2.2.2.3.
Assertion
Généralement, la
concentration des charges mobiles dans la zone de charge spatiale
est négligeable vis-à-vis du nombre volumique des charges
fixes. On idéalise cet état de fait et l'on admet qu'il n'y a
pas de charges mobiles dans la zone de déplétion (voir fig. 7).
Figure 7: charges et champ électrique
2.2.2.4.
Propriété
Il existe, entre la
région p et la région n, une barrière de potentiel
énergétique pour les charges mobiles. L'existence de cette
barrière se traduit par une différence de potentiel électrique
liée au champ de rétention de la diffusion.
Preuve
L'existence de la barrière de
potentiel est mise en évidence par le travail Wp
qu'il faut fournir pour faire passer un trou de la région neutre
p à la région neutre n ou pour faire passer un électron en
sens contraire (voir fig. 8)
Figure 8: grandeurs spécifiques dans une jonction pn
Dans les diodes dites VARI CAP, on utilise la propriété de variation de la capacité de transition en fonction de la tension moyenne appliquée. On a recours à de tels éléments en radio, par exemple, pour réaliser des circuits oscillants dont la fréquence de résonance est réglée au moyen d'une tension.
La largeur de la zone de déplétion dépend de la hauteur de la barrière de potentiel et, par conséquent, de la tension appliquée. Or, pour varier les dimensions de cette zone, on doit introduire ou retirer des charges mobiles qui neutralisent les charges fixes des atomes ionisés. Dans la description de la jonction en régime dynamique, on traduit ce comportement capacitif par la notion de capacité de transition.
2.2.3.2.
Assertion
La largeur l de
la zone de déplétion suit la loi:
dans laquelle le paramètre m est compris entre 1/3, pour une jonction progressive linéaire, et 1/2, pour une jonction abrupte.
2.2.3.4
Définition
Soit QT
la charge de la zone de déplétion dans la région neutre n. Un
accroissement dUB de la hauteur de la barrière
de potentiel, égal à l'accroissement dU de tension
appliqué à la jonction, provoque un accroissement dQT
de la charge QT (voir figure 12).
On appelle capacité de
transition la capacité différentielle définie par la
relation:
2.2.3.5.
Description
Comme pour tout
condensateur plan, la capacité de transition se calcule d'après
la relation:
ou e est la permittivité du semi-conducteur, A la section de la jonction et l la largeur de la zone de déplétion.
Comme la largeur de la zone
de déplétion dépend de la tension U appliquée (12), la
capacité de transition varie également en fonction de U
selon la relation:
où CT0
est la capacité de transition à tension nulle; elle a pour
expression:
A la figure 13, on a représenté l'allure de la capacité de transition en fonction de la tension appliquée à la jonction.
Figure 13: capacité de transition
Cours d' électronique sur les Diodes d' XI ELECTRONIQUE ( www.chez.com/xizard )
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